Sue Terry
J’ai croisé Sue Terry en 1988 à Berlin. Elle était hébergée, comme moi, par Wolfgang Krolow.
Nous discutions musique, et entre autres de Sonny Rollins que j’avais découvert un peu plus tôt lorsque j’avais eu quelques velléités à jouer du saxophone, ou de Joe Jackson dont l’album « Body & Soul » reprend la pochette de « Volume 2 » de Sonny Rollins. Éric venait nous rejoindre le soir quand il pouvait s’échapper de la caserne Napoléon où il effectuait son service national et son anglais nettement meilleur que le mien, lui permettait de mener les discussions. On déconnait bien tous les trois comme des enfants que tout amuse…
Avec Wolfgang nous prenions des taxis qui glissaient la nuit dans les rues de la ville pour aller la rejoindre et l’écouter au Casimodo.
Elle jouait avec Hans, un autre ami de Wolfgang de la Chamissoplatz. Dans ma mémoire, ces soirées étaient sans fin, je tombais de sommeil grisé de musique et je n’ai aucun souvenir de retour…
Hans avait composé un morceau qu’il jouait régulièrement (au Casimodo ou sur la Chamissoplatz) dont je n’ai jamais oublié le thème et que je me fredonne encore aujourd’hui.