Jacques Bouveresse

Je viens d’écouter les podcasts de l’émission À voix nue avec Jacques Bouveresse sur France culture.

J’y ai retrouvé l’atmosphère qui se dégageait de lui lorsque je l’avais rencontré à l’École Normale Suppérieure, rue d’Ulm, pour un débat sur les médias et la publicité avec Patrick Champagne.

J’avais lu Patrick Champagne et ne connaissais pas Jacques Bouveresse. Lors du débat, Patrick Champagne sembla un peu fatigué tandis que Jacques Bouveresse était plus alerte. Mais la fatigue de l’un freina les ardeurs de l’autre comme si, malgré ses relances, il n’avait pas voulu “écraser” son ami.

Ainsi le débat m’avait semblé en deçà de ce à quoi je m’attendais, mais ensuite, nous avions été prendre une bière sur la rue Soufflot et la conversation avait pu être bien plus profonde.

Ce qui m’a toujours étonné avec des personnes comme Jacques Bouveresse et Patrick Champagne, c’est leur grande facilité de contact, leur disponibilité, leur curiosité des avis de tous ceux qui se trouvaient autour d’eux ce soir-là.

On retrouve cela dans ce que dit Jacques Bouveresse dans le dernier podcast de France culture quand il explique la différence qu’il peut y avoir à se dire insatisfait de l’époque et la trouver décliniste. Garder une certaine rigueur de pensée pour ne pas se prendre pour le nombril du monde, ce qui en dit long sur le niveau de maturité de la personne, ou, peut-être encore plus ridicule et mesquin, le centre de celui qui tourne autour de vous.

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