Hong Kong #1
Il y avait à Hong Kong, dès l’arrivée, un mélange de modernité et de monde ancien. Partout des téléphones portables, de l’Internet dans les bus.
La foule compacte et fluide et les queue aux arrêts de bus moderne et les vieux bacs du siècle d’avant pour traversé entre Kowloon et Centrale.
Mirador Mansion, où nous logions, semblait échappé d’un film nostalgique de Wong Kar Wai, véritable ville-monde aux murs vieillis, entouré de plusieurs centres commerciaux immenses.
On aurait pu ne jamais en sortir, à l’intérieur, les multiples Guest House à tous les étages, les ateliers de confections et autres, les restaurants, les commerces indiens, le linge qui sèches dans la cours, les rencontres dans l’escalier central, le chat sur le canapé abandonné, les poubelles entassées, les dortoirs… permettait de vivre en autonomie.
Côté rue, on basculait dans un autre monde, au pied de l’immeuble, les boutiques d’électroniques, de fringues toutes marques, les pharmacies mélangeant médecine traditionnelle et occidentale, les magasins de cosmétiques prônant la beauté occidentale, d’appareils photo, d’alimentation exotique et de packaging coloré, de bijouterie plus ou moins contrefais, de chaines de restauration insipides, de montres de luxe, de change des monnaies du monde entier, de devantures fermées et d’autres à venir…
Tout semble provisoire, semble pouvoir changer d’affectation du jour au lendemain.
La nuit comme le jour, la ville continue de vivre. Chacun semble avoir quelque chose à faire de bien défini. Les transports circulent sans sans discontinuer.