Gens de Hong Kong

La foule est tellement importante pour un Occidental, qu’il est un peu difficile de sentir les gens comme des personnes, de ressentir leur individualité en dehors de certains codes vestimentaires que l’on croit pouvoir interpréter.

L’image cherche alors à isoler quelques individus pour tenter d’en capter la personnalité.

Mais à part la bouffe et le jeu, peu de choses nous renseignent sur l’état d’esprit des passants.

Dans la rue, on reste à la surface des choses, on n’entre pas dans l’intimité véritable des gens, ce qu’ils laissent voir de leur vie n’est que ce qu’ils acceptent de montrer.

Tout cela nous renvoie à un sentiment de solitude qui n’est en fait que le nôtre.

Il faudrait rencontrer des passeurs, se faire des amis, revenir plus souvent et explorer encore d’autres lieux pour que la rencontre ait lieu.

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