Guerilla Gardening

Il y avait long­temps que j’avais envie de ren­con­trer les membres de la Gue­rilla Gar­de­ning.

Lors du repor­tage sur les jar­dins par­ta­gés, pour le livre du même nom, j’avais visité une cin­quan­taine de lieux, et, si tous concer­naient la même acti­vité, cha­cun était différent.

L’inventivité, les adap­ta­tions aux par­ti­cu­la­ri­tés locales, l’imagination por­tées par les mêmes désirs de ver­dure et de convi­via­lité ren­daient compte de la richesse de la pen­sée humaine.

Mal­gré tout cela, comme toute réa­li­sa­tion, aussi belle soit-elle, le jar­din par­tagé a aussi ses limites. Le poids des habi­tudes, les petites prises de pou­voir propre à tous groupes humains, les récu­pé­ra­tions ins­ti­tu­tion­nelles et le PFH (Putain de Fac­teur Humain) ont par­fois essouf­flés cer­tains espaces…

La Gue­rilla Gar­de­ning qui avait com­mencé à héber­ger en France aux alen­tours de la publi­ca­tion du livre en 2008, offrait donc de nou­velles pratiques.

Lors de ma pre­mière visite, nous avons pré­paré quelques bombes de graines, sculp­tures végé­tales et autres ins­tal­la­tions pour le PARK(ing) DAY du 21 sep­tembre 2012.

La veille du PARK(ing) DAY, nous nous sommes retrou­vés pour ache­mi­ner le maté­riel sur la place de la Bourse.

Quelques remorques atta­chées tant bien que mal aux vélos (dont le mien) et char­gées de plantes et de terre.

Et le convoi excep­tion­nel parti tra­ver­ser Paris, emprun­tant le che­min le plus court (sens inter­dit com­pris) pour rejoindre les orga­ni­sa­teurs de l’événement.

Il est bien trop tôt pour tirer de quel­conques géné­ra­li­tés sur ce jeune mou­ve­ment. Il fau­dra se revoir et se connaitre davantage.

Je n’ai pu assis­ter à la fête du PARK(ing) DAY cette année car je devais pho­to­gra­phier l’inauguration du Mémo­rial de la Shoah de Drancy au même moment…

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