Murs de Sainte-Anne

Charles-Auguste Ques­tel, sous l’égide du baron Hauss­man en 1867, a conçu Sainte-Anne en auto­no­mie totale par rap­port à son envi­ron­ne­ment exté­rieur. C’était un monde clos, à l’image du monde asi­laire, der­rière des murs hauts de plu­sieurs mètres, dans une ville de Paris qui était beau­coup moins éten­due qu’aujourd’hui.
Sainte-Anne est désor­mais au cœur de la ville. Il est urgent de tra­duire les évolu­tions de la société et l’ouverture de l’hôpital sur la ville.
Les murs sub­sistent en par­tie. Le péri­mètre et les portes de Sainte-Anne sont le point de contact avec la ville. Il s’agit de faire de Sainte-Anne un quar­tier pari­sien, tout en pré­ser­vant sa sin­gu­la­rité, le calme, l’harmonie et la séré­nité qui s’en dégagent.
Dans le sens du déve­lop­pe­ment des usages mixtes ville-hôpital, le carré his­to­rique s’ouvrira à des acti­vi­tés cultu­relles et scien­ti­fiques, grâce à son Ins­ti­tut de la psy­chia­trie et des neu­ros­ciences et à son centre de congrès, auquel par­ti­ci­pera la ville.

(extrait de la pla­quette de pré­sen­ta­tion du pro­jet de réno­va­tion de l’hôpital Saint-Anne pour les années 2005 – 2020)

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